Ostéopathe Equin
‘Ostéopathie sur un animal, c’est avant tout être en état de présence avec lui, le plus neutre et le plus bienveillant possible, c’est la meilleure façon d’obtenir sa confiance, si on l’obtient, nous allons pouvoir être à l’écoute en appliquant nos mains.
Il en découle la mise en place d’une tactique de soin, pour lever les dysfonctions de mobilité. C’est une étape très importante qui va rendre le soin le plus juste et de cette façon on peut permettre au cheval de retrouver son équilibre.
A quel moment demander une consultation pour votre cheval ?
Ostéopathe Canin
L’ostéopathie animalière
L’ostéopathie animalière est pourvue de particularités notables, telles que l’incapacité des animaux à verbaliser leurs maux, l’existence d’une biomécanique de la quadrupédie, ainsi que de la diversité des espèces approchées. L’ostéopathe animalier est susceptible de prendre en charge un chien comme un cheval.
Le but étant de ne pas s’amuser avec les animaux, aussi gentils soient-ils, car un animal de 500 kg, comme un cheval, peut sur une réaction de surprise devenir très dangereux.
Le cheval est loin d’être inhibé, parfois hyper réactif, l’ostéopathe animalier doit donc s’adapter à son état psycho-émotionnel. Un des travers pour quelqu’un voulant soigner des animaux, est de ne pas connaître suffisamment le langage de l’animal et surtout comment ce dernier fonctionne dans ses repères relationnels. Quand un ostéopathe veut soigner des animaux il se doit de savoir lire les expressions corporelles qui valent langage chez les animaux.
L’ostéopathe équin favorisera dans les soins, sa perception plutôt que les descriptions des entraîneurs et des cavaliers. Ces derniers ne sont pas toujours disponibles. Il arrive souvent que l’ostéopathe animalier ne connaissent pas les raisons pour lesquelles il doit traiter le cheval et qu’il se retrouve seul avec celui-ci, circonstance l’obligeant à approcher l’animal d’une autre manière que s’il était accompagné de son propriétaire. C’est donc à lui de trouver, sans indice, par sa palpation et son bilan de quoi souffre le cheval. Il s’agit fréquemment d’un test initiatique des écuries pour évaluer la compétence de l’ostéopathe.
L’ostéopathie animalière est donc une discipline à part entière, tout en préservant les principes fondateurs communs à l’ostéopathie humaine. L’ostéopathie animale est complémentaire à une approche vétérinaire, de ce fait l’ostéopathe animalier par la rigueur de sa démarche sait ce qui fait partie ou non de son champ de compétence. Il vérifie des états basiques de bonne santé à savoir l’état des muqueuses, l’état dépressif ou pas, en observant l’œil du cheval, des problèmes de comportement, la qualité du poil, les dents, les pieds et l’état général qui pourrait engendrer des examens complémentaires. Il y a aussi d’autres choses à gérer, notamment la selle et le cavalier. Un mauvais matériel peut engendrer des réactions assez fortes. Chacun de ses points étant spécifiques à diverses spécialités et pourtant complémentaires aux bons résultats d’une séance d’ostéopathie. Il saura donc indiquer au propriétaire qu’il serait judicieux de référer l’animal lorsque nécessaire, vers un maréchal ferrant, un vétérinaire, un dentiste équin ou encore un comportementaliste.
Au sens allopathique, elle n’est pas médicale mais elle est cependant au service d’une équilibration des structures en levant leurs restrictions de mobilité. L’ostéopathe animalier analyse et explore la biomécanique de l’animal et va déterminer son action, dans le respect des lois du vivant. Il va permettre à l’animal d’optimiser son potentiel d’adaptabilité. Il réalise alors des mobilisations spécifiques manuelles afin que les systèmes soient de nouveau en harmonie, en n’affectant en aucune façon l’intégrité physique des animaux.
Les techniques manuelles internes ne sont pas autorisées. L’ostéopathe peut compléter son travail par des conseils, sur le repos, l’entrainement, le travail et la musculation.